L’Ukraine et Paris dans une danse de mercato infernale…

Imaginez un match de ping-pong entre un escargot et un Parisien pressé. Voilà à quoi ressemblent les négociations entre le PSG et Bournemouth pour le défenseur ukrainien Illia Zabarnyi. Les dirigeants parisiens semblent vouloir ce joueur comme on veut un croissant du matin : croquant et parfait pour accompagner leur café. Mais voilà, les Anglais, ces amateurs de thé subtils, réclament une somme astronomique de 70 millions d’euros, attendant patiemment de trouver un remplaçant qui sera, espérons-le, aussi solide qu’un Big Ben miniature.

Au coeur de cette valse à trois temps, le PSG, qui rêve d’un duo défensif explosif aussi élégant qu’un pas de bourrée, reste inflexible. Ils ont déjà proposé plus de 50 millions d’euros, un montant qui aurait pu acheter suffisamment de baguettes pour nourrir toute la Tour Eiffel. Pourtant, Bournemouth s’accroche tel un buldoge à son os en stéréo, espérant que d’ici le 10 juin, un miracle pécuniaire les propulsera vers le nirvana financier.

Dans cette course contre la montre où Illia Zabarnyi, prêt à revêtir la tunique rouge et bleue, observe tel un acteur impatient d’entrer en scène, un accord pourrait émerger cet été. Mais, pour l’instant, sa présence sur le grand échiquier de la Coupe du Monde des clubs semble aussi lointaine qu’une étoile filante dans le ciel parisien. Pendant que les bouches chuchotent et que les rumeurs s’envolent, la saga continue, empreinte d’un suspense digne d’un polar à la française.