Paris jongle avec les plans pour la finale PSG-Inter…

Attention mesdames et messieurs, fermez les affaires sérieuses et sortez vos lunettes de soleil, car le PSG s’apprête à affronter l’Inter Milan sur la pelouse sacrée de l’Allianz Arena ! Pendant que les joueurs échauffent leurs crampons de compétition, les supporters restés au bercail espèrent festoyer au Parc des Princes où une retransmission en direct sera organisée. Mais, comme dans toute bonne série B, la mairie de Paris se pose une question existentielle : et si on transformait le Stade Charléty en un écosystème footeux d’art et d’essai pour nos fans en mal de ticket doré ?

C’est là que la partie se corse, un peu comme un plat de bolognaise sans parmesan : la préfecture de Paris freine des quatre fers, aussi enthousiaste qu’un chat devant une baignoire pleine d’eau. L’idée d’une fan zone en mode grand air donne des suées au préfet, Laurent Nunez, qui n’est pas du genre à inviter la foule en claquettes dans les jardins suspendus de Babylone. Pierre Rabadan, le maestro des sports parisiens, doit jongler avec des décisions administratives aussi piquantes qu’un match Chelsea-Tottenham un dimanche pluvieux.

Pendant ce temps, à la réunion secrète du ministère de l’Intérieur, la bataille rangée des idées brillantes de sécurité se prépare. Entre mobiliser une armée de policiers digne des Champs-Élysées lors d’un Nouvel An, ou inventer un système anti-émeute à base de camembert et de baguette magique, tous les ingrédients sont réunis pour une finale mémorable. Rabadan croise les doigts, car comme le disait ce bon vieux Socrate du foot moderne : « À vaincre sans péril, on triomphe sans boire de limonade. » Ah, Paris, ville des lumières, des espoirs et des fan zones incertaines !