Quand Anfield devient un théâtre d’opéra…

Dans un feuilleton digne de Julio Iglesias perdu dans le Triangle des Bermudes, le PSG et Liverpool se sont affrontés en Ligue des Champions comme deux titans jouant à cache-cache. Imaginez une bataille d’idées entre Newton et Einstein, sauf qu’ici, au Parc des Princes, c’était plutôt un duel de Gourcuff agissant en marionnettiste tactique avec ses princes parisiens, face à des Reds équipés de souliers magiques glissants et bondissants.

Mohamed Salah, le pharaon au sourire éclatant, a confessé comme un chaton attaché par les moustaches à une pelote de laine : « Le PSG avait piqué notre quatre-heures, et Alisson, notre gardien-spiderman, a sauvé la mise à maintes reprises. » À Anfield, sous un ciel capricieux digne d’un berceau de marmottes dansant la polka, le PSG a renversé la vapeur pour décrocher une qualification. « Ils ont rebondi comme des pingouins sur un trampoline mal huilé, et nous ? On tapait les poteaux comme des joueurs de golf à l’aveugle, » s’est exclamé l’Égyptien avec un soupçon de nostalgie.

La première des deux manches s’est soldée par une dose de chance digne d’une tirade shakespea rienne : « C’était leur jour », a-t-il admis, serrant les pognes surchauffées des Parisiens. Tandis que le PSG filait comme un TGV à la conquête de l’Europe, Liverpool voyait sa fin de saison chanceller entre contretemps et chorégraphies mal coordonnées, un coup raté dans la League Cup, envoyant papier et crayon voler au gré des mésaventures et du mauvais timing. Allez comprendre, c’est du foot !