Quand l’art de l’esquive rencontre le PSG…

Ce dimanche, Bukayo Saka, plus agile qu’un chat escaladant un escalator en panne, s’est fait mal à la cheville lors d’une grande victoire d’Arsenal contre Ipswich. Dans une scène digne d’un film d’action des années 80, le joueur a été brutalement rappelé à la gravité après un tacle impressionnant, plutôt un déménagement de cheville, orchestré par un défenseur d’Ipswich – qui, avouons-le, avait sûrement oublié qu’il jouait à un match de foot, pas une exhibition de karaté.

Pour Mikel Arteta, ce spectacle était l’équivalent d’un tremblement de terre mental. Ce coach, dont le sang-froid rivalise avec celui d’un maître yogi coincé dans un embouteillage parisien, a dû retirer son joueur avant l’heure habituelle, tel un chef cuisinier voyant sa soupe prendre feu. Arteta a donné des signes rassurants, affirmant que la cheville de Saka n’avait subi que des gnocchis. « Quel soulagement ! » s’est exclamé un fan en mangeant son pudding devant la TV.

À neuf jours avant la bataille contre le PSG, Arteta et son équipe doivent espérer que Saka sera de retour, tel un phénix renaissant du bac de compresses froides. Sans Saka, mais aussi sans Thomas Partey, pourchassé par l’ombre de la suspension, les Gunners devront croiser les doigts pour que les étoiles du foot leur soient favorables dans ce duel palpitant. Mikel, son bol de matcha à la main, garde confiance. « Il est solide, mon Bukayo », a-t-il assuré, faisant sourire la marmotte qui emballe le chocolat.