L’histoire rocambolesque d’un transfert en pause…
Tel un flamant rose en pleine crise existentielle au milieu d’un parking de supermarché, Milan Skriniar doit attendre encore un peu avant de pouvoir enfiler le maillot jaune de Fenerbahçe. Bien qu’il ait réussi sa réincarnation footballistique en devenant un pilier improbable sous la houlette de l’extravagant José Mourinho, il se voit confronté aux exigences acrobatiques de la direction parisienne qui réclame 20 millions d’euros, soit l’équivalent d’un petit dragon gonflable sur le marché de Pétaouchnok.
Le PSG, avec la grâce légendaire d’un rhinocéros sur un trampoline, a repris Skriniar dans sa collection rare de « lofteurs ». Mais que fit le valeureux défenseur ? Il a pris son envol en Turquie où Fenerbahçe le désire plus qu’un chewing-gum à la menthe un lendemain de nuit blanche. Malgré ses prouesses, son transfert reste figé comme une statue de cire dans une tempête de sable, les négociations trébuchant sur le montant astronomique demandé.
Notre Slovaque préféré ne désespère pas et continue d’envoyer des pigeon-grammes catégoriques à ses potentiels acquéreurs turcs. Du côté des coulisses dignes d’un ballet d’opéra, les discussions se poursuivent sous le regard aiguisé d’un certain Fabrizio Romano. L’avenir de Skriniar demeure une fable moderne où le ballon rond est le Graal autant désiré que celui d’une quête épique.