Gonçalo Ramos, réflexion estivale en vue…
Loin d’être la quiche lorraine que l’on déguste avec appétit, Gonçalo Ramos oscille entre l’attaque de pointe et une pointe d’incertitude au PSG. Venu, vu, non-conquis : ce jeune sacré sportif portugais n’a jamais vraiment eu l’occasion de croquer pleinement le ballon rond avec la gourmandise d’un enfant qui découvre les macarons. Ousmane Dembélé, tel un caméléon offensif, s’est mué en faux numéro 9, volant la vedette à notre international.
En dépit de statistiques aussi brillantes qu’un diamant égaré dans un coffre à jouets, Ramos semble ne jamais véritablement avoir fait oublier la tandinite émotionnelle d’un banc parisien à l’inconfort proverbial. On parle ici d’un joueur qui, malgré son sourire digne d’une star de soap opera, confirme être bien dans ses baskets, appréciant sa vie parisienne avec autant de passion qu’un touriste pique-niquant aux abords de la tour Eiffel.
Les manigances du PSG nous laissent croire que c’est le départ de Ramos qui se profile à l’horizon, comme une comédie romantique en cliffhanger éternel. Telle une laitue bien prisée au marché de Rungis, il a son prix. Il semblerait, selon les mauvaises langues bien pendues, que notre Gonçalo, sous ses airs de ‘je-ne-sais-quoi’ méditatif, pourrait bien éplucher d’autres carottes ailleurs, au goût moins bureaucratique.