Capitaine Zaïre-Emery en Mode Chevalier…

Tel un troupeau de moutons mal peignés, le PSG s’est égayé sur la pelouse de Strasbourg, seulement pour trébucher sur les œufs de leurs propres attentes ! Enfin, trébucher… disons plutôt qu’ils ont exécuté une parade acrobatique inattendue. Captain Zaïre-Emery, tel le noble chevalier du parc des princes, a réfuté ces rumeurs plus collantes que du chewing-gum sur une semelle. Il jure, par toutes les montgolfières de Paris, que l’équipe ne rêvait pas encore d’Arsenal ce jour-là.

Dans ce ballet footballistique, orchestré par le maestro Luis Enrique avec un casting de remplaçants digne d’un film de série B, Strasbourg a joué les trouble-fêtes. Bradley Barcola a essayé de mimer un réveil tonitruant avec un but rapide, mais comme des crêpes mal cuites, le reste n’a pas suivi. Deux buts contre leur camp plus tard, les Parisiens étaient aussi perplexes qu’un touriste sans GPS.

Zaïre-Emery, le rempart humain, a assuré au micro de DAZN que l’équipe avait donné tout son jus. Les Parisiens ne se sont pas laisser aspirer par l’attraction gravitationnelle d’Arsenal, réaffirmant que chaque match est une pyramide de sable que l’on construit avec minutie. « On a les pieds sur Terre », disait-il, ou plutôt, tant bien que mal sur les crampons ! Qu’ils attrapent vite leur fusée, direction Arsenal, pour éviter d’embrasser encore les pâquerettes.