L’épopée parisienne à Saint-Etienne…

Hier soir, baguette sous le bras et béret sur la tête, le PSG est revenu en Ligue 1 pour affronter les Verts de Saint-Etienne. Les Parisiens, tels des mousquetaires en quête de gloire, ont finalement sabré le champagne après une victoire éclatante. Pourtant, pendant les trente premières minutes, c’était comme si leurs crampons étaient restés coincés dans une fondue savoyarde, tant les débuts furent bousculés ! Mais après la trêve, ils ont pris la pelouse comme Zidane prend le cinéma : avec talent et aplomb. Luis Enrique, chef d’orchestre virevoltant, a dû jongler avec un casting de stars au calendrier hollywoodien. Hakimi sur le canapé avec popcorn, c’est le jeune Joao Neves, alias « le couteau suisse portugais », qui s’est offert le rôle de défenseur droit. Après avoir semé la pagaille dans un premier temps, il a ensuite enfilé son costume de super-héros et marqué un superbe but ! C’était Noël avant l’heure, les journalistes lui ont donné un échange de notes digne de la bourse aux jouets de Santa.

Sur scène, le maestro Fabian Ruiz a prouvé qu’il avait les jambes de tango qu’on lui connaît de l’Euro 2024. Comme un chef cuistot en pleine effervescence, il a mis le feu aux poudres du pressing et concocté des plats délicieux jusqu’à l’ivresse du goûté. Bradley Barcola, lui, a servi des caviars avec la précision d’un chef étoilé. Il n’a pas marqué, certes, mais ses prouesses en passes décisives ont illuminé le chocron de Saint-Etienne comme une guirlande sur un sapin scintillant. Tel un jongleur de cirque, il a épaté les foules avec ses trois passes décisives. C’était la fête sans les confettis !

Quant à Désiré Doué, mi-ange mi-démon, il a d’abord titubé comme un pingouin à la recherche de sa banquise. Mais alors que le public ne s’y attendait pas, il a sorti de son chapeau magique un doublé spectaculaire, laissant ses adversaires aussi perplexes qu’une mouette sous la pluie. Les fans en redemandent, les journaux encaissent, et Paris triomphe !