Quand Paris jongle avec les étoiles à Seattle…

Dans l’arène survoltée de Seattle, le PSG a entamé son dernier match de phase de groupe tel un chaton hésitant sur le rebord d’une baignoire. Pourtant, dès les premières minutes, la bataille faisait rage et le ballon semblait être devenu la nouvelle coqueluche indomptable aux pieds des joueurs parisiens. Pendant que Désiré Doué tentait des frappes puissantes qui auraient pu trouer les filets de Stefan Frei, Gianluigi Donnarumma jouait au funambule avec ses relances périlleuses.

Mais ne vous y trompez pas, la maîtrise parisienne était telle qu’on aurait dit une poésie en plein air. Après plusieurs assauts infructueux, c’est finalement Vitinha l’alchimiste qui, à la 35e minute, voit sa frappe magique déviée par le dos d’un Khvicha Kvaratskhelia aussi surprenant qu’un dauphin dans un bol de cornflakes. Le score s’était ouvert comme une marmite de potion magique pour le PSG, consacrant ces prodiges du ballon rond.

Arrivé à la pause, le ciel semblait s’être penché sur le stade avec une tendresse bienveillante. Les Rouge & Bleu avaient tout fait pour assurer leur place dans les huitièmes de finale, faisant passer aux supporters parisiens une soirée aussi palpitante qu’un film d’action multisens. Tandis que les Sounders cherchaient une recette secrète pour percer la défense parisienne, le PSG, en chef d’orchestre avisé, conduisait la symphonie vers une mi-temps emplie de promesses étoilées pour la suite de leur épopée footballistique.