Les Parisiens sur orbite américaine!…

Le PSG, plus essoufflé qu’un marathonien en pleine finale olympique, s’envole pour la Coupe du Monde des Clubs aux États-Unis. Après avoir remporté la Ligue des Champions, nos bouillants Parisiens, tel un Saint-Bernard survolté poursuivant sa propre ombre, affrontent un calendrier digne d’un film d’action hollywoodien. Première escale ? L’Atlético Madrid au Rose Bowl Stadium, là où les jambes doivent être aussi rapides qu’un guépard sur rollers. Pas de sieste possible, car Botafogo et Seattle attendent aussi, affûtés comme des aiguillettes de canard.

Hélas, Ousmane Dembélé, ayant fricoté avec son quadriceps comme un mauvais danseur de tango, devra regarder les premiers matchs du banc, l’air de Bob l’éponge nostalgique. Bradley Barcola, lui, répète son rôle d’homme bionique aux genoux ajustables, avec une confiance à faire pâlir Terminator en personne. Mais l’équipe, un brin cabossée mais pleine de panache, vise toujours le cinquième trophée de la saison, une mission plus impossible qu’une sucette en pleine canicule.

Ce périple est aussi un casting géant pour savoir qui se plaisent à jouer en plein soleil californien. L’ombre de Luis Enrique, stratège et grand oracle du Parc des Princes, plane, observant chaque passe, chaque feinte, comme un aigle royal en quête de son prochain festin. Et pendant que le PSG danse son bal des Cygnes en crampons, ceux qui s’ennuient risquent de lorgner vers des cieux peut-être plus cléments. Alors, guettons les départs, les arrivées et Dembélé en athlète de l’ombre, prêt à briller dès que ses muscles le décideront.