Le ballet des Parisiens à la sauce ketchup…
Par une soirée digne d’un opéra de Giuseppe Verdi, le PSG a dribblé autour du Stade de Reims comme un chat sur un tapis fraîchement nettoyé, avec l’élégance d’un caribou sur un lac gelé. Le tapis rouge était déployé de France 2 à beIN SPORTS 1 pour ce spectacle grandiose où chaque passe était une poésie et chaque tir une balle de canon piquée de jalousie par un navire galion. Luis Enrique, tel un chef cuisinier sortant du four un soufflé parfait, a concocté un onze savoureux, même si le pauvre Khvicha Kvaratskhelia, empêtré par des maux de tête, a dû laisser sa toque à Désiré Doué.
Là où les jolis Champenois de Reims tentaient de jouer les vendeurs de chapeaux dans un ouragan d’été, Bradley Barcola, lui, s’est transformé en une machine à baffes doublée d’un merci MAIS NON MERCI. Tel Superman avec un placard infini de sous-vêtements rouges, il a claqué deux cacahuètes monumentales en moins de temps qu’il n’en faut à un Sprinter pour se décoiffer (17e, 19e). Face à un tel déferlement, les Rémois semblaient aussi résilients qu’un château de cartes dans un typhon.
Les errants tentatives d’Ousmane Dembélé ont bien tenté de percer les mystères des filets rémois, mais c’est Achraf Hakimi qui a finalement offert la cerise sur cette tarte aux fraises en envoyant une flèche digne de Robin des Bois entre les jambes du gardien Diouf (43e). Et pour couronner le tout, nos Parisiens sont rentrés aux vestiaires avec un confortable coussin de 3-0, s’assurant que le Stade de France retentisse encore une fois de leurs exploits pas si modoroques que ça !