Pacho et Hernandez, héros involontaires…
Ah, le foot, ce théâtre de passions ! Lors du dernier acte rocambolesque face au Bayern Munich, le PSG a sorti une drôle de partition. Tel un concert de casseroles, Willian Pacho et Lucas Hernandez ont été priés de quitter la scène. Avec une semelle digne d’une pinte de lait renversée sur le parquet de Munich, Pacho a fait voler Goretzka plus haut qu’un frisbee lancé par un chien surexcité. Hernandez, quant à lui, a été plus rapide qu’un éclat d’obus, se faisant expulser dix minutes après son entrée : une performance mémorable digne d’un sprinter à l’arrêt.
Nos deux compères rateront donc le face-à-face avec le Real Madrid, ces fiers gladiateurs en crampons. Chevauchant vers la demi-finale tels des quiches sans fromage, les Parisiens doivent maintenant se débrouiller sans leurs deux fers de lance. L’entraîneur va sûrement devoir dénicher de nouveaux héros pour relever le défi. Le suspense est à son comble, comme un feu d’artifice qui s’achève dans un silence de cathédrale.
Et voilà que la Fifa, jamais en reste pour balancer ses punitions, a décidé de priver notre duo de rêve pour deux matchs supplémentaires. Ils pourront bronzer au soleil artificiel de leur salon, manquant aussi une possible finale. Les Parisiens croisés sur les Champs-Élysées attendent le twist final comme on attendrait un miracle : avec impatience, et les pieds bien ancrés dans la réalité du football moderne. Après tout, faire appel est aussi simple que de ranger un jongleur dans un placard… alors qui sait ?