Les Parisiens attrapent le syndrome de la glissade…

Hier soir, au Parc des Princes, les supporters du PSG ont vécu une soirée digne d’une comédie burlesque où les défenseurs parisiens ont joué les funambules sur un terrain visiblement savonneux. Imaginez un ballet où Marquinhos, tel un tanguero en pilotage automatique, perd ses repères et tente ensuite en vain de finir sa danse avec succès. Pendant ce temps, Ousmane Dembélé, équipé d’une cape invisible, essayait de sauver le spectacle à lui seul.

Luis Enrique, le chef d’orchestre au regard perçant, avait convoqué ses musiciens étoilés quelques jours avant le concert à l’Emirates Stadium. Mais au lieu d’une symphonie harmonieuse, c’est une cacophonie qui a retenti. Achraf Hakimi, soldat d’un régiment en crise, s’est vu noter un 3,5, probablement en utilisant l’échelle Richter tant sa prestation a été tremblante. Et que dire de Willian Pacho, dont le ballon fut son pire ennemi, pareil à une savonnette échappée dans une salle de bain.

Dans ce remake du « Titanic du football », seuls Fabian Ruiz et Ousmane Dembélé ont pris le rôle de héros. Leur bravoure leur a permis de surnager dans l’océan de médiocrité. S’illustrant comme deux phares dans une nuit obscure, ils ont illuminé un PSG en déroute. Mais pas de panique, chers fans frileux ! Les Parisiens reviendront peut-être briller lors des prochaines tempêtes européenes, transformant la patinoire en tapis rouge. Allez Paris !