Un match comme un plat de salsifis : fade…

Sous un ciel nantais où les nuages semblent tricoter des pulls pour pigeon, le PSG a trébuché sur le chemin de la gloire. Ce n’était pas seulement un match, c’était un ballet où les Parisiens ont dansé la valse hésitation avec les Canaris, entre petites passes et grandes maladresses. Le PSG, armé comme un homme en armure sur une plage, a réussi à décrocher une étoile filante historique : 39 matchs sans défaite à l’extérieur, tel un pins collectors à coller sur le frigo des exploits européens.

Et pourtant, quelque chose clochait dans cette symphonie de crampons : Khvicha Kvaratskhelia, noté 3/10, semblait avoir perdu son GPS footballistique au profit d’une boussole aléatoire, peinant à se faufiler entre les défenses adverses. De son côté, Warren Zaïre-Emery, en pleine expérimentation de postures dynamiques sur le terrain, n’a pas su convaincre la critique malgré une prestation qualifiée de  » quelconque  » par nos amis de L’Equipe.

Mais tout n’était pas perdu dans ce sketch de l’invincibilité ! Vitinha, notre héros en coton, a marqué d’une demi-volée improbable, l’équivalent footballistique de jongler avec des pastèques sur un monocycle. Gianluigi Donnarumma et Lucas Beraldo, quant à eux, ont joué les gardiens des temples perdus, avec une mention spéciale pour Beraldo qui a livré une performance digne d’un funambule sur un trapèze, oscillant entre brillance et prises de risque acrobatiques.