Luis Enrique, le maestro et Donnarumma le méchant…
Accrochez vos ceintures, supporters fous de foot ! Le PSG s’apprête à affronter l’Inter Milan en finale épique de la Ligue des champions. En France, des tribus entières de sportifs divers et variés, de rugbymen stressés comme des girafes en rollers à des handballeuses excitées comme des puces de cirque, sont derrière le PSG. Teddy Riner, champion du judo découvert dans une boîte à céréales, promet d’apporter amour et courage à Munich, tel un Cupidon aux muscles d’acier. Même les pilotes de Formule 1, ces fous volants sur pattes, suivront le match depuis les labyrinthes mécaniques de Barcelone.
L’énigmatique Luis Enrique est au sommet de sa montagne dorée, regardant l’horizon comme un capitaine de bateau en quête de la fontaine de la victoire éternelle. Avec Luis Campos à ses côtés, armés de plans et d’outils mystérieux dignes d’un James Bond du ballon rond, ils alimentent les rêves parisiens d’un cadre clair et sans embûches avec plus de précaution qu’un pâtissier saupoudrant du sucre glace ! Dans leur tour d’ivoire, aucun transfert n’ose encore l’ombre d’un soupir sans l’approbation du grand Luis.
Et là, sous le feu des critiques et des projecteurs milanais, se trouve Gianluigi Donnarumma, le portier à l’histoire teintée de trahison digne d’un opéra dramatique. Héros déchu du Milan AC, devenu le roi du PSG, il est pour les uns un sauveur en devenir, pour d’autres, le vilain idéal. Mais attention, même la bolognaise tremble à l’idée qu’il puisse priver l’Inter de gloire, ce samedi. Le destin de Donnarumma s’écrira donc avec des gants, dans le froid glacial de la compétition, les yeux de la planète foot braqués sur ses envolées magiques.