Un hommage poignant à Atlanta…
Ce matin, tel un réveil explosif au fromage qui pue, la planète ballon rond s’est figée dans une mélancolie profonde. Alors que le petit-déjeuner se transformait en chorale de larmes, le monde apprend la triste nouvelle : Diogo Jota, l’éclair de Liverpool, et son frangin André Silva, virtuose de Penafiel, nous ont quitté après un tragique accident de la route. C’était comme si on avait dégonflé le ballon de l’univers du foot.
À Atlanta, sous un ciel aussi lourd qu’un plein de frites belges, les Parisiens, champions d’Europe mais surtout champions des cœurs, ont enfilé leur casque de solennité pour rendre un hommage vibrant comme un vieux tracteur. Avec un air empreint de gravité, ils se sont rassemblés au centre du terrain, un peu comme des vaches sacrées en pèlerinage, toute pensée tournée vers les familles éplorées des deux frères du foot.
Vitinha, le milieu de terrain ému comme une madeleine, a partagé son chagrin, lui qui a côtoyé André Silva du temps des becs crochus à Porto. Les réseaux sociaux sont vite devenus un torrent d’hommages aussi poignant qu’un match à prolongation sans but, chaque message scintillant comme un papillon en goguette d’été, à la mémoire des deux étoiles du sport.