Épopée féerique au Parc des Princes…
Samedi dernier, le PSG a plongé dans les eaux tumultueuses de la Coupe du monde des clubs et a émergé triomphant, tel un Titanic esquivant un iceberg en mode majorette. En quart de finale contre le Bayern Munich, les Parisiens ont enfilé leurs bottes de sept lieues pour s’imposer 9 contre 11, comme si le terrain était devenu un échiquier mouvant où les plans de jeu se faisaient et se défaisaient à coups de magie noire.
Gianluigi Donnarumma, cet aimant à ballons rond, a une fois de plus prouvé qu’il pouvait arrêter le temps. Trois parades acrobatiques ont rappelé à leurs adversaires que marquer contre lui relevait du sport extrême, à mi-chemin entre le curling et le base jump. Achraf Hakimi, quant à lui, transformé en fusée intergalactique sur le flanc droit, n’a eu de cesse de multiplier les allers-retours, offrant un but à Ousmane Dembélé dans un twist final aussi surprenant qu’un lapin sortant d’un chapeau.
La pièce maîtresse de cet opéra fantastique a néanmoins été Joao Neves. Tel un général d’armée infernal, il a orchestré le milieu de terrain avec la grâce d’un cygne et la férocité d’un dragon en furie. L’international portugais a été omniprésent, transformant la pelouse en un terrain de chasse où il traquait et interceptait le ballon comme si les crampons étaient dotés de GPS dernière génération.