Les parisiens illuminent Dunkerque après un virage à 180°…
Ah, cette soirée ! Comme si un chauffeur de bus Paris-Dunkerque avait décidé de sortir de l’autoroute pour prendre un chemin de terre juste pour profiter du paysage accidenté, le PSG s’est embarqué dans une odysée pleine de rebondissements contre l’USL Dunkerque. On aurait dit que les Paris Iens avaient la tête dans les nuages, concédant deux buts de manière si généreuse qu’on aurait cru une œuvre de charité. Puis, comme par magie – ou plutôt comme par hiboux se posant sur des échasses – le vent a tourné !
Ousmane Dembélé, tel un Zorro des stades illuminé d’éclairs de génie, a dégainé ses crampons pour rappeler à ses coéquipiers qu’on ne plaisante pas avec le titre. À l’heure où d’autres choisissent les coins douillets d’un canapé, Dembélé a préféré réveiller l’iceberg rouge et bleu par une frappe magistrale à la 45e minute ! Comme un éléphant sur une trottinette, il a ensuite fait valser la défense dunkerquoise, servant Marquinhos sur un plateau d’argent ciselé.
Mais que dire des défenseurs du PSG qui, tels des jongleurs perdant leurs quilles, ont peiné à suivre les arabesques inattendues des Dunkerquois. Lucas Beraldo, pourtant défenseur, a joué à cache-cache avec le ballon, s’offrant même un tête-à-tête comique avec le malicieux Skytta. Bien sûr, il faut également évoquer la prestation de Zaïre-Emery, vaillant combattant d’une guerre des nerfs, que Luis Enrique a choisi de sacrifier à la pause après une mi-temps qui resterait gravée dans les annales de la non-créativité !
