Dembélé, Donnarumma et l’infirmerie : une saga parisienne…

Lundi matin dans l’Hexagone, un vent d’optimisme souffle sur le Parc des Princes, où Ousmane Dembélé, le numéro 10 aux mollets en titane, pourrait bien performer une danse endiablée sous les lumières de la Ligue des Champions. Touché mais jamais coulé, le voilà prêt à rugir dans la jungle parisienne face à Arsenal, prêt à jouer les chapeaux pointus du cirque footballistique ce mercredi. Son retour à l’entraînement, après une pause dans le coin des chandelles, est annoncé comme le retour de Gandalf à Minas Tirith – épique et plein d’espoir ! « Il veut, il peut, il joue », tels sont les propos rassurants autour du roi du dribble.

Pendant ce temps dans l’antre de la potion magique — l’infirmerie du PSG — Lee Kang-In échappe à la maléfique boucle de bandages avec un simple bleu de guerre. Rien qu’un petit bobo de champ de bataille, assurent les sorciers en blouse blanche. Lucas Hernandez, lui, a préféré le coussin aux bandages, un mal de dos loin de le transformer en statue de Pompéi. Bref, du côté des Gunners, ça boîte aussi et ça tire des flèches vers Mars pour invoquer la clémence des dieux du foot.

Quant à Gianluigi Donnarumma, il s’est transformé en gardien céleste, élevant son jeu à des sommets stratosphériques! Entre deux parades dignes des meilleurs films d’action, il a su séduire le vestiaire et fait son nid douillet dans les cœurs parisiens. Luis Enrique a lui-même mis de côté des contrats en second rôle, le remplaçant potentiel devenant anecdote dans l’épopée du portier italien. Avec des réflexes de félin sous caféine, il incarne le rempart ultime, prêt à faire face à l’invasion londonienne, clamant haut et fort que le PSG demeure sa maison, et nous autres, fans de foot, nous demandons si l’épopée grecque ne s’est pas invitée dans nos stades modernes.