La métamorphose invraisemblable du footballeur…

Lundi matin au royaume du football hexagonal, l’équivalent d’une épopée du chocolat belge rencontrant le Croissant français se déroulait. Sous un ciel aussi grisonnant qu’un vieux journal, toutes les attentions étaient braquées sur le Paris Saint-Germain et l’infaillible revenant Ousmane Dembélé. Celui-ci, jadis remisé au garage par Arsenal, a subi une métamorphose digne d’un papillon mutant. Pourrait-il être le Phoenix des Parisiens ou simplement un coureur de fond mal interprété ? L’avenir nous le dira.

Ce bon vieux Luis Enrique, jongleur de décimales et stratège intrépide, a manié l’art du coaching comme on manie le couteau suisse. Un petit coup de punition par-ci, une séance d’introspection par-là, et voilà Dembélé projeté dans les hautes sphères du football. Le PSG, transformé en une forteresse imprenable, attendait sa chance avec impatience, suspendu aux babines de sa star revigorée qui, tel un cyborg de la pelouse, promet monts et merveilles à son entraîneur. Ousmane a même été aperçu doublant Usain Bolt lors de sprints à l’entraînement, du jamais-vu depuis que la tartiflette a rencontré le fromage fondu.

Mais attention, le match contre Arsenal s’annonce aussi tendu qu’un cochon volant dans un café parisien ! Le duel entre Désiré Doué et le virevoltant Bradley Barcola pour conserver une place en attaque promet d’être aussi palpitant qu’une chasse au trésor sous-marine en plein désert. Avec des conditions quasi galactiques, l’astuce réside dans le jeu entre les lignes, propre à faire émerger les talents méconnus. Un choc des titans en cuir clouté attend les supporters sur l’autel du jeu à haute altitude !