Les Parisiens, tornades du ballon rond…

Accrochez vos chapeaux, chers lecteurs, car le PSG a décroché la palme d’or des bulldozers du ballon rond ! Mercredi soir, sur la pelouse immaculée d’Aston Villa, les Parisiens ont fait danser le football tel un flamant rose sur un nuage de barbe à papa. Trois buts à 1 ! C’est à en perdre son latin et sa tête, comme si un escargot avait battu Usain Bolt à la course. Anciens amoureux du PSG, The Independant clame : « C’est Unai Emery qui recherche maintenant la remontada perdue ».

The Guardian et le Daily Mail n’ont pas ménagé leurs plumes : comment Aston Villa, à 75 secondes d’un match respectable, s’est transformé en naufrage Titanic ? Nuno Mendes, transformé en Super Mario, a joué un dernier niveau digne d’un blockbuster hollywoodien. Maintenant, la question brûlante est : le PSG pourra-t-il rouler des mécaniques jusqu’à Villa Park sans se faire marcher sur les lacets ? La presse se questionne, mais la France elle, attend paisiblement sur son canapé.

Quant aux Parisiens, ils ont galopé comme des zèbres échappés du zoo. Doué, le jeune chevronné, a illuminé le terrain tel une étoile filante, tandis que Kvaratskhelia, l’alchimiste géorgien, a transformé les ballons en or massif. Quant au pauvre Emi Martinez, il en a vu des vertes et des pas mûres, se muant en gardien de zoo accosté par un troupeau de lions dansant. The Guardian se demande combien de sorciers il faudra à Emery pour stopper cette tornade. Mais une chose est sûre : à Paris, le vent du spectacle soulève les foules et remplit des stades de rires.