Quand le talent PSG fait la danse des cônes !…
Accrochez vos ceintures, chers lecteurs, car Bradley Barcola a décidé de jouer les prestidigitateurs du foot ! Imaginez un joueur capable de transformer chaque pied de ligne en tapis rouge hollywoodien. Barcola, notre magicien ailé, balance des passes décisives comme s’il changeait des ampoules. Dix-huit fois illuminé par ses buts, et quatorze fulgurances métronome à son actif depuis le début de l’année, il en ferait presque jalouser le Minotaure du mythique Olympique Lyonnais, son club formateur. Si Kvaratskhelia a voulu l’écarter à droite, il ne savait pas qu’il ouvrait les voies célestes à Barcola pour distribuer ses offrandes à des coéquipiers mieux lotis qu’un roi mage repartant chez lui.
Quant à notre croissant de lune incarné, Désiré Doué, voilà un jeune as du dribble qui ferait pâlir le vent tempétueux du Parc des Princes ! À 19 ans, il jongle déjà entre les buts comme on saute à cloche-pied sur un arc-en-ciel. Missionné par Luis Enrique, le coach doublé d’un sculpteur de talents, Doué réunit corps et mental pour faire de chaque minute un festin de luxe — et boum, deux buts contre l’ASSE, voilà le dessert ! Mathieu Le Scornet du Stade Rennais le compare à une statuaire grecque pour sa compacité : un boulevardier du monde de l’art sur la pelouse.
Et voilà qu’un Hakimi ressuscité foulera les terrains de sa sublime patte folle. Le retour de l’Achraf, c’est comme si James Bond remettait le costume pour une ultime aventure cinématographique. Dimanche, le PSG a fait du Campus une ruche de talent en prévision de leur duel contre l’USL Dunkerque. Gare à la tempête rouge et bleue qui se prépare avec un Safonov prêt à déployer ses ailes, un Marquinhos intraitable en chef d’orchestre, et bien sûr, le virtuose Kvaratskhelia à ses côtés, comme un panda surpatiné.