Quand les Madrilènes tempêtent…
Les fameux matadors de l’Atlético ont troqué leurs capes pour des mouchoirs en papier ce week-end. Se faisant écrabouiller tels des pancakes par un PSG flamboyant 4-0 en Coupe du monde des clubs, ils ont trouvé le bouc émissaire idéal, en la personne d’Istvan Kovacs. Ce dernier, avec la précision d’un contorsionniste roumain, serait selon eux à l’origine de leur déconfiture sur le terrain. Du gloubi-boulga défensif aux attaques plus confuses qu’un théorème mathématique, les Madrilènes étaient aussi perdus qu’un pingouin dans le Sahara.
Le passionné d’arbitrage et entraîneur-cabaret Diego Simeone a livré un discours digne d’un one-man-show après le match. « Ça suffit, ça déborde ! », a-t-il déclaré avec la théâtralité d’un acteur shakespearien en manque de reconnaissance. Sans nier la supériorité lumineuse du PSG, il s’est lancé dans une litanie sur les fautes répétitives, la peinture encore fraîche sur le mur, et des mystères apparents. Il a avoué, non sans un brin d’aigreur, envier la facilité avec laquelle le PSG dépense son argent, tels des milliardaires en pleine crise de shopping.
Quant à Koke, l’âme du milieu madrilène, il s’est essuyé les crampons sur l’arbitrage, affirmant que chaque coup de sifflet d’Istvan était aussi impartial qu’un chat choisissant entre deux bols de croquettes. Malgré la pluie de cartons jaunes surtaxés infligés à leurs joueurs, l’Espagnol a tout de même reconnu que le PSG était aussi irrésistible qu’un éclair au chocolat un jour de disette. Pour couronner le tout, le surréaliste match a accumulé plus de cartons embarrassants qu’un anniversaire de quinquagénaire en quête de jeunesse retrouvée. Ah, le football, cet opéra comique sans fin !