Luis Enrique, l’alchimiste du foot…

Dans un duel aussi épique qu’une bataille de dragons dans le parc Princesse des Astres, le PSG a transformé le Théâtre des Rêves munichois en sa propre scène de blockbuster. Malmenés suite à un tsunami de cartons rouges transformant leur équipe en duo comique sur un terrain de chasse, les Parisiens ont dégainé leurs bottes de sept lieues pour finalement conquérir un 2-0 flamboyant.

Sous les feux d’artifice bavarois, Luis Enrique a métamorphosé l’angoisse en héroïsme, tel un magicien transformant des citrouilles en carrosses. Armés d’une résilience à toute épreuve, ses guerriers, bien qu’en infériorité numérique, ont martelé le fer froid des Bavarois grâce au pied d’or de Désiré Doué et à la précision millimétrée d’Ousmane « Dynamo » Dembélé. Et tout cela, sous l’œil vigilant des hiboux parisiens agglutinés dans les tribunes.

Fidèle à son rôle de chef d’orchestre, notre maestro Luis a joué une symphonie de compliments envers ses élèves de la cour d’école du ballon rond : « Notre mental, c’est du marshmallow en titane ! » hasarda-t-il avec une modestie exubérante. « Toute cette pagaille, ces ultrasons, c’est la preuve que nous ne jouons jamais seuls, même à 9 ! » finit-il dans un clin d’œil, maniant la joute verbale avec la dextérité d’un troubadour. Vive la comédie du foot !