Émotion à la sauce PSG : pleurs et rires…

Imaginez un terrain de foot transformé en piste de tango où Javier Pastore, l’élégant maestro argentin, virevolte avec Marquinhos, le capitaine brésilien des bandits en crampons ! C’est dans cet opéra du ballon rond que nos héros du jour, en direct de Munich, ont troqué la tactique pour un mélo grandiose digne des meilleures telenovelas.

Javier Pastore, ce monsieur Loyal du foot, a débarqué à Munich escorté par l’inimitable Javier Zanetti. Comme un anachronisme grisant, tel un mythologique Charon, Pastore semblait presque flotter lorsqu’il a déposé le trophée sur la pelouse, un peu à la manière d’un magicien plantant son épée dans un chapeau pour en sortir une colombe. Et le voilà, le trophée, rutilant sous les projecteurs, comme un Oscar s’apprêtant à se faire kidnapper !

Cerise sur le gâteau du délire, notre Pastore national a pris un cours express de piscine lacrymale avec son complice Marquinhos. Entre deux torrents de joie, ils ont comparé leurs souvenirs comme deux vieux loups de mer contemplant l’horizon. « Tu l’as pris, le fameux selfie Coupe aux mains, là où on tire tous une tronche d’acteurs d’émotions ? » Finalement, leur émotion ne pouvait être contenue : un vrai feu d’artifice de sentiments, un bouquet final où les nappes de pastis se mélangent aux bulles de champagne sous les yeux conquis du monde du foot.