Le jeu des valises et des pieds en orbite…

Accrochez-vous à vos crampons, chers lecteurs, car l’histoire de Gabriel Moscardo est celle d’une étoile filante qui cherche désespérément son ciel de velours. Après un prêt qui n’aura offert que quelques bulles pétillantes au Stade de Reims – à peine un soubresaut dans la mare des transferts – notre brave milieu de terrain brésilien retourne au PSG, tel un oiseau migrateur perdu dans ses propres boussoles. En dépit des blessures qui l’ont arrêté net comme un pigeon sur une ligne de tramway, Moscardo reste toujours la cible de convoitises dignes d’une chasse au trésor.

Mais attention, mesdames et messieurs, l’Espagne s’agite désormais à coups de maracas et de tapas pour lui. Les deux géants andalous, le Betis et le Séville FC, oscillent entre l’achat et le prêt comme des danseurs de flamenco indécis. D’un côté, le Betis rêve de l’enrôler tels des pirates prenant d’assaut un galion plein d’or, tandis que de l’autre, le Séville FC préfère tâter le terrain avec un prêt timide mais prometteur. C’est un véritable bal des prétendants que connaît notre jeune virtuose des pelouses.

Cerise sur le gâteau – ou devrais-je dire olive sur la paella – d’autres clubs européens lorgnent aussi Gabriel Moscardo du coin de l’œil comme un chat observerait un pot de crème. Que décideront les dieux du Parc des Princes pour leur joueur en lévitation ? Telle est la question qui flotte aujourd’hui dans l’air parisien, entre effluves de croissants et de stratégie footballistique.