Quand Mbappé joue le chef d’orchestre…
Dans une conférence de presse digne d’une pièce de Molière jouée un jour de canicule à Paris, Kylian Mbappé, le poète du ballon rond, a félicité son ancien amour, le PSG, pour avoir gravi l’Everest de l’Europe – le sacro-saint Ligue des champions. Imaginons un nuage de confettis largué d’un hélicoptère conduisant une parade en son honneur ! Ses mots, aussi sucrés qu’une crème brûlée, ont enrobé les exploits parisiens : « Le PSG est devenu le chat sauvage que chaque dogue veut attraper ! »
Entre deux gorgées de Perrier et quelques clins d’œil en coin, notre galactique Mbappé a tenu à rassurer : point d’amertume ni de regrets fumeux. Il aurait quitté, non pas un navire en perdition, mais un voilier plein de promesses, car « la vie, c’est une charlotte aux fraises aléatoire » – poétique mais cependant réaliste, avouons-le ! Ainsi, son départ pour l’enclave madrilène était aussi inévitable que la rosée du matin après une nuit pluvieuse.
Mais attendez, la cerise sur la galette vient ensuite, lorsque Mbappé brandit son candidat au Ballon d’Or comme un boulanger exhibe son croissant doré à la perfection. Pour lui, Ousmane Dembélé est l’hautbois de cette symphonie footesque. « On demande encore ? Dembélé, bien sûr ! », s’exclame-t-il avec la certitude d’un horoscope du lundi matin. D’ici septembre, les ballons pourraient éclater comme des feux d’artifice, mais pour l’instant, Dembélé règne dans le royaume des choix de notre ami Kylian.