Conférences, coupes, et casse-têtes au PSG…

Imaginez une salle de presse transformée en véritable carnaval de confettis où Marquinhos, le guerrier rieur du PSG, s’épanche sur les délices et les déboires d’une saison rocambolesque ! À quelques heures d’un duel digne d’Achille contre Hector pour la Coupe de France, le capitaine brésilien se sent aussi prêt qu’un coureur de 100 mètres sur une piste de tartiflette. « On est prêts, vous imaginez, on a bossé si dur que même mon chat sait jongler ! », plaisante-t-il en décrivant la préparation féroce et les séances d’entraînement où même l’herbe a peur de pousser sous leurs pieds de feu.

Marquinhos, homme-orchestre de l’équipe parisienne, jongle aussi bien avec les sujets qu’avec les ballons. S’il ressasse les glorieuses et moins glorieuses heures passées en Terre Sainte du Parc, il nous livre aussi ses cogitations d’avenir, aussi imprévisibles qu’une passe de Bernard Mendy en talonnade. « Le foot, c’est comme un soufflé. Ça monte, ça descend, et on ne sait jamais quand ça va retomber », tente-t-il de philosopher entre deux éclats de rire. L’amour pour le club est une ritournelle qu’il entonne comme un refrain éternel : fervent et présent à chaque match, tel un héros dramatique d’opéra.

Quant à la perspective de jouer contre un Stade de Reims flamboyant, Marquinhos s’y prépare comme un chevalier quelques minutes avant le tournoi : motivé et armé jusqu’aux dents… de lait. « Chaque match, c’est une épopée, qu’on soit en robe de chambre ou en armure. Alors, demain, place à l’action sans se prendre les crampons dans le tapis », dit-il, les yeux brillants comme des chandeliers dans un château hanté. Et avec Luis Enrique en maître de cérémonie, transformant le moindre discours en légende vivante, le PSG ne compte guère poser la couronne avant d’avoir dansé sur le toit du monde, Coupe de France en main !