Quand PSG affronte Nice avec des idées bien entendues…

Dans le carrousel lumineux où le PSG reçoit l’OGC Nice pour cette 31e journée de Ligue 1, Luis Enrique s’est transformé en poète conférencier, un peu comme un chef d’orchestre qui s’adresse à ses musiciens avant un concert décisif. L’acte I de la soirée s’ouvre sur un rire : « Champions avec autant d’avance, c’est comme une raclette sans fromage, mais heureusement que des records à casser nous motivent encore ! » Majordome du suspens, Enrique oublie les coups de pied arrêtés pour Arsenal, affirmant que perfection et football, c’est aussi improbable que de voir un pingouin voler en plein été.

Quant à Vitinha, le domaine du surréalisme s’enflamme. Luis Enrique, pince-sans-rire, le compare à un diamant rare piqué dans la couronne du roi foot. Il confesse : « Me tromper sur lui reviendrait à essayer de convaincre les Marseillais qu’ils adorent le PSG. » Quant au langage du ballon rond, Enrique jongle entre le français et l’idiome universel des passes bien senties, rappelant que c’est bien la compréhension mutuelle qui mène au but.

L’invincible PSG ressemble à un navire dans le vent, naviguant au gré des marées vers le triple objectif : trophées, records, et satisfaction de dire ‘non’ aux limites. L’OGC Nice n’est qu’une halte dans cette croisade où l’adversité fait office d’épice. Finalement, une défaite contre Nice serait autant envisageable que d’échanger une baguette contre un hot-dog à Paris : Louis et ses biceps de champions ont d’autres chats à fouetter, et les rêves de Ligue des Champions trottent dans la tête telle la mélodie d’une chanson qu’on encense sans cesse.