Quand Dunkerque devient la planète football…
À la veille d’un duel aussi titanesque qu’une course de licornes en patins à roulettes, le PSG se prélasse devant les micros. Tandis que le maestro Luis Enrique, éternel chef d’orchestre déguisé en entraîneur, répond au bataillon journalistique, il en profite pour avertir ses troupes : pas de relâchement ! L’extérieur ne doit pas devenir un pique-nique géant dans le pays des châteaux de sable Dunkerquois. Selon lui, ne pas respecter l’adversaire pourrait transformer la demi-finale en une valse endiablée de chevaliers sauteurs de crescendos irrésolus.
Le parfum de la Coupe de France enchante donc Enrique, joueur de flûte des matches surprises. Romantiques que nous sommes, nous rêvons avec lui d’un PSG jouant au chat et à la souris avec l’imprévisibilité du foot. Cependant, Dunkerque se révèle être un adversaire digne d’un téléfilm dramatique et pourrait bien ébranler nos héros. Enrique glisse au passage quelques compliments à Bradley Barcola, alias le magicien de la passe décisive. Si les passes se distribuent comme des chocolats, c’est la fête au PSG !
Et que dire de son pamphlet francophile sur la Ligue 1 ? Tel un Don Quichotte des temps modernes, il fait claquer son sac de statistiques comme une épée pixelisée. Pour Enrique, la Ligue 1 est le terrain de jeu des champions en herbe, en passe de conquérir l’Europe avec élégance et quelques ballons ronds. Tous attendent à présent le résultat de cette opérette footistique face à Dunkerque, où rêves et ballons ronds s’entrelaceront pour écrire une nouvelle page d’histoire en lettres dorées de ballon. Qui sait, on finira peut-être par réécrire le règlement sur un terrain de sable !