Quand le PSG se défend comme un chevalier médiéval…

Une affaire aussi rocambolesque qu’une partie de baby-foot au ralenti a trouvé son dénouement : le PSG, tel un chevalier médiéval sur son destrier flamboyant, a triomphé dans l’imbroglio juridique avec Hatem « Le Rebelle » Ben Arfa. Ce dernier, accusant le PSG de harcèlement moral, a fait de son passage au club la plus savoureuse intrigue de série télévisée depuis ‘Les Feux de l’amour’. Vous pouviez presque entendre les trompettes héroïques quand le PSG a crié victoire face à l’ancien enfant terrible des pelouses.

Revenons en arrière, l’année est 2016, Ben Arfa débarque au PSG, prêt à décrocher des buts comme on cueille des cerises sur un cerisier en plein Paris. Hélas, glissant sur une peau de banane invisible, merveilleux cliché de la vie, Ben Arfa se retrouve écarté du groupe pour avoir fait un compliment apparemment mal ciblé à l’Émir du Qatar. On raconte qu’il voulait coudre un maillot invisible, mais ce fut un véritable désastre couturier digne d’une farce de Molière.

Le faucon du tribunal avait condamné le PSG en appel, mais la Cour de cassation a décidé de redonner la parole au carillon joyeux du club. La justice a prononcé son verdict ultime : pas de harcèlement, juste un gentil courant d’air ! Avec une note de frais à 7,7 millions d’euros, Hatem espérait chanter l’opéra des dédommagements. Mais voilà, seul un timbre-poste à deux chiffres et un euro symbolique lui ont été octroyés, digne sucrerie de consolation. Encore une victoire pour le PSG et leurs conseillers juridiques, aussi efficaces qu’un banc de poissons esquivant un requin affamé.