Le PSG, star de la Coupe du Monde des Clubs, piétine sur le mercato…
Actuellement en pleine valse des millions sous le soleil tapageur des États-Unis, notre PSG bien-aimé, tel un rhinocéros en pleine contemplation, n’a toujours pas bougé d’une semelle sur l’échiquier du mercato. Tandis que les fans s’arrachent les cheveux en attendant un mouvement digne d’un opéra italien, le PSG jongle adroitement avec les températures et les mauvaises pelouses, et se demande si la Coupe du Monde des Clubs jouera de sa baguette magique sur ses choix estivaux.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que le triumvirat Luis Enrique, Luis Campos et Nasser Al-Khelaïfi ne se laisse guère impressionner par une simple compétition intergalactique! Bien que la chaleur soit aussi tenace que la semelle d’un footballeur après un marathon, le PSG ressent une grande satisfaction avec son groupe soudé comme une superglu de compétition. Tantôt poètes, tantôt stratèges, ils se demandent si une arrivée miraculeuse pourrait secouer ce cocon douillet. Mais qu’ils se rassurent, aucun sprint stressant sur le marché ne viendra casser cette belle harmonie.
Et pendant ce temps, un certain Illia Zabarnyi, tel l’Antoine de Saint-Exupéry des terrains, rêve de Paris, tandis que son club anglais garde jalousement son défenseur vedette pour un prix aussi astronomique qu’une visite sur Mars. Pendant que le PSG négocie, le mystère bien mesuré de la rotation pèse sur Gonçalo Ramos, dont l’envie d’ailleurs grandit aussi vite qu’un souffle d’escargot sous caféine. Parions qu’à la fin, un cyclone de jonglages et de transferts tournera sûrement une nouvelle page dans ce roman qui s’appelle le football parisien.