L’Inter Milan, une victoire aussi utile qu’un parapluie sous-marin…
Il était une fois, dans un petit royaume italien peuplé de tifosi aux yeux pleins d’étoiles, l’Inter Milan qui rêvait grand, très grand. Au cours d’une nuit frissonnante comme un expresso triple shot, la bande de Simone Inzaghi espérait que Naples trébuche sur sa pizza. Mais que nenni ! Les Napolitains, teigneux comme un chat à deux queues, ont gobé Cagliari 2-0, raflant ainsi leur quatrième Serie A, laissant l’Inter avec une passion aussi utile qu’un parapluie sous-marin.
Alors que la pelouse de Côme subissait les crampons intrépides de l’Inter, menés par un De Vrij aussi éclatant qu’un feu d’artifice un 14 juillet, la Gazzetta dello Sport a qualifié cette victoire de « victoire inutile ». Un instant fugace, l’Inter y a cru en ses rêves de titre, avec l’intensité d’une chenille découvrant qu’elle est papillon pour la première fois. Hélas, le but de McTominay pour Naples à la 41ème minute a piétiné ces espoirs, laissant une déception épaisse comme une poêle à crêpes.
Avec la finale de la Ligue des champions scintillant à l’horizon comme une boule à facettes géante, l’Inter Milan se recentre tel un yogi zen. L’équipe, agrémentée de Pavard et Zielinski qui reviennent comme des héroïnes de série télé après une saison d’absence, s’entraîne en vue du duel contre le PSG. L’Allianz Arena se prépare elle aussi à vibrer sous les pas des gladiateurs de l’Inter, qui, après avoir terrassé le Bayern Munich au quart de finale, cherchent à transformer leur parcours en un opéra triomphant. Le Corriere dello Sport anticipe cette bataille des titans avec un suspense aussi palpable qu’un brownie chaud, espérant voir l’Inter briller plus qu’un flambeau en pleine nuit étoilée.