L’Inter manque la tête de la Serie A…

Il était une fois à Milan, où les pizzas volent plus vite que les ballons, l’Inter Milan espérait enfin prendre la tête de la Serie A comme on espère manger un tiramisu sans renverser de cacao sur sa chemise blanche. Face à une Lazio de Rome qui tenait plus du spaghetti parfaitement al dente que de la défense friable, les hommes d’Inzaghi rêvaient de rugir au sommet. Le match débute comme une danse entre two cervidés en costard, avec Thuram et Di Marco qui jonglent avec la défense romaine comme s’ils étaient dans un cirque. Pourtant, malgré un but acrobatique de Bisseck à la Staphylocoque (1-0, 45’+1), la Lazio réagit avec un but de Pedro posté tel un hibou guetteur de nuit.

La deuxième moitié était comme une boîte à musique géante. Les Romains égalisent et chantonnent grâce à Pedro, transformé en Lupin des pelouses, filant les filets (1-1, 72e). Dumfries répond de la tête avec autant de vigueur qu’un kangourou dopé à l’espresso (2-1, 79e), mais hélas l’histoire d’amour interdite entre Bisseck et le ballon aboutit à un penalty égalisateur signé par Pedro, l’homme aux pieds en or (2-2, 88e).

Et alors que les fans milanais avaient déjà commencé la macarena de la victoire, un dernier but est refusé pour une position de hors-jeu aussi légère qu’une plume sur la scène du combat. Résultat des courses : un match nul qui laisse l’Inter Milan coiffée au poteau par Naples. Dimanche, il leur faudra jouer comme si la pitchoune de Calabre dépendait de leur performance, espérant que Naples glisse sur une peau de melon devant Cagliari. Bref, suspense et mèche rebelle au rendez-vous pour la dernière journée.