Hakimi graissé par l’huile du succès…
Dans le chapiteau ronflant des Trophées UNFP, Achraf Hakimi, comparable à un guépard en pleine bronzette sous le soleil de la Ligue 1, a cueilli le prestigieux prix Marc-Vivien Foé. Ce n’est pas un fromage pour les souris de Paris ! De quoi se coiffer d’une couronne de massepain devant un parterre de ballons rondement mis en scène ! Le latéral aux pieds magiques est salué partout où il danse. Pâtisserie animée s’il en est, l’on dit qu’il pourrait traverser la Seine sans faire de vagues, à force de parades et de dribbles soyeux.
Au micro, la voix de Hakimi résonne comme une déclaration d’amour dans un stade vide un dimanche matin : « Fierté ! », dit-il, l’œil pétillant comme un confetti. Ce prix ? Une perle dans le chapeau melon du PSG ! C’est comme détenir l’épée sacrée de Damoclès au-dessus du footing quotidien. Et Nasser Larguet, qui l’a déniché tel un pépiniériste de superstars, soupe ses lauriers en prononçant des mots dignes d’un poète du dimanche.
Car selon lui, Hakimi coule dans le marbre un destin à la mesure des grands du football. Une merveille zlatanienne sur le terrain ! Un pilier du PSG à nul autre pareil ! Comment s’étonner alors que l’univers ait voté pour ce sage du crampon, lorsqu’on sait qu’il est capable de jongler avec les quarks mêmes de l’herbe du parc des Princes ? Pour sûr, il est le sosie indisputé du footballeur parfait – le héros des bandes dessinées satiriques du sport !