Quand les tribunes sonnent creux……

Tel un funambule en tongs sur un fil de spaghetti, le Paris Saint-Germain s’apprête à jongler entre une finale de Coupe de France contre Reims et une finale de Ligue des Champions qui l’attend à Munich. Pendant que les Parisiens rêvassent déjà à leur escapade bavaroise, Reims doit faire des doigts croisés façon double nœud marin pour survivre à la Ligue 1 en jouant contre Metz, comme si c’était une question de vie ou de mort sur un plateau de Monopoly.

Du côté du Stade de France, l’ambiance est un peu comme la météo à Paris en avril : imprévisible et souvent décevante. Les places pour la finale ronronnent encore sur les écrans comme des chats endormis, notamment les catégories 3 à 75€ et Or à 150€, qui brillent comme de vieilles pièces en chocolat sous le soleil de mai. À cinq jours du match, avaler les dictionnaires de motivation ne suffit pas, les spectateurs ne se bousculent pas encore.

Il est possible que la finale ne fasse pas exploser les thermomètres d’affluence comme le légendaire Guingamp-Rennes de 2009. Mais, en rassemblant quand même presque autant de fans que ces dernières éditions pleines à craquer, ce match pourrait bien être un feu d’artifice aux couleurs pastel, brillant mais pas aveuglant. Alors, qui saura remplir ces gradins et remporter la bataille de l’ambiance à défaut du match ?