Un gardien aux réflexes de ninja ailé…
Par une nuit londonienne digne d’un film de Sherlock Holmes, le PSG s’est transformé en un bataillon de croissants dorés pris dans une tempête de thé noir. Face à un Arsenal aussi téméraire qu’un groupe de pigeons affamés en quête de baguettes, les Parisiens étaient bien déterminés à ramener une victoire croustillante de l’Emirates Stadium, ce faux manoir hanté où les rêves européens sont souvent brisés. Heureusement pour les hommes de Luis Enrique, un coup d’éclair est apparu sous la forme d’Ousmane Dembélé, sine qua non du buteur précoce à quatre minutes du coup d’envoi, grâce à une frappe si millimétrée qu’elle aurait fait rougir un compas scolaire.
La première mi-temps s’est déroulée telle une partie d’échec jouée par des kangourous sur ressorts. Entre les actions chorégraphiées dignes d’un ballet et les ratés à faire pleurer de rire une statue, PSG a bien failli transformer le terrain en une foire à la quiche lorraine. Désiré Doué et Fabian Ruiz ont tous deux eu la chance d’inscrire leur nom en lettres de fromage fondu sur le tableau d’affichage, mais l’armada d’Arsenal, dirigée par un Gabriel Martinelli aussi rapide qu’un nuage de moustiques en colère, a frôlé l’égalisation, stoppée nette par un Donnarumma en mode Pikachu survolté.
Et que dire de la seconde période? Ce fut un opéra pleine de suspense, alternant entre les attaques londoniennes et les contre-attaques parisiennes plus rapides que l’éclair. Trossard, pensant marquer le but de l’égalisation, a vu son espoir s’envoler comme une crêpe trop cuite, grâce à une parade phénoménale de Donnarumma, le géant aux mains de velours. Armé d’un toupet de flibustier des cages, ce dernier a défié les lois de la gravité à plusieurs reprises, confirmant que le PSG, bien qu’il évolue parfois comme un mille-pattes sur un trampoline, possède un mur de briques en guise de dernier rempart. Rendez-vous au Parc des Princes, la saga de l’humour absurde du foot continue!