Quand la fierté de Dembélé touche le ciel…

Demain, à l’heure sacrée de 21 heures, lorsque le soleil se couchera, le PSG et l’Inter Milan croiseront le fer dans une épique finale de la Ligue des champions. Comme trois mousquetaires perdus dans les salles de presse, Luis Enrique, Marquinhos et Ousmane Dembélé ont enfilé leurs costumes de conférenciers pour une avant-première digne des plus grandes tragédies grecques. Et là, au milieu de ces gladiateurs modernes, Dembélé a déclaré sentir la fierté galoper en lui telle une licorne en furie dans un champ de jonquilles.

Ousmane Dembélé, ce troubadour du ballon rond, a clamé son amour pour le collectif avec la même intensité qu’un fromage de chèvre frais avide de se marier avec une baguette croustillante. Oubliés les Ballons d’Or ! Ce poète des stades veut juste mouiller le maillot sous les étoiles milanaises et regonfler son capital fierté comme on remplit une piscine de petits canards en plastique. Avec Luis Enrique en chef d’orchestre, Dembélé est prêt à transformer les passes en symphonie pour rendre ses adversaires fous.

Quant à l’adversaire, l’Inter Milan, ces alchimistes du ballon ont peaufiné leur potion magique. Leurs secrets sont aussi bien gardés qu’un trésor de pirate sous trois mètres de sable. Pour Dembélé et compagnie, il s’agit de rester serein comme un chat siamois ronronnant sur un radiateur, car le moindre faux pas pourrait leur coûter le pot de miel. Ousmane, avec l’enthousiasme éclatant d’un feu d’artifice en plein juillet, espère illuminer cette finale et graver son nom dans le marbre du Panthéon footballistique.