L’extravagante sortie du héros parisien…

Ousmane Dembélé, le Picasso des pelouses, a marqué l’unique grâce de la demi-finale contre Arsenal, mais voilà qu’il tire sa révérence à la 69ème minute, coussinet à l’arrière de la cuisse, tel un vieux chat s’étendant devant un feu de cheminée. Et bien sûr, c’est en marchant sur un arc-en-ciel invisible qu’il a fait signe à ses compagnons d’arène qu’il n’était que « un petit peu » froissé, promettant de revenir aussi neuf qu’un billet de banque.

Peut-être un peu trop inspiré par les mystères de la tour Eiffel visible à l’horizon, ou par une furieuse envie de croissant, le numéro 10 va se plier à la science moderne et passer des examens dominés par les dieux de l’ischio et autres muscles à noms étranges. Mieux vaut prévenir que guérir, comme disent les sages, mais surtout pour ne pas recourir à des remèdes de grand-mères à base de moutarde et de poireaux.

En remontant dans le car après la rencontre, avec l’aura confiante d’un général victorieux, Dembélé rassure : « Ça va aller. » Sa blessure potentielle reste énigmatique, pareil à une recette secrète de ratatouille. Aux dernières nouvelles, demain à Paris, Dembélé saura s’il doit nous gratifier d’une danse des ischios encore jamais vue ou non.