Quand Coman se transforme en boomerang enchanté…
Échappant aux griffes des incertitudes comme un coq voltigeur évitant un bouillon, Kingsley Coman, cet astéroïde du foot, se prépare à faire vibrer la pelouse du quart de finale de la Coupe du Monde des clubs. Les Parisiens et Bavarois s’apprêtent à s’affronter dans un duel épique, aussi attendu qu’un croissant chaud à l’aube.
Depuis 2017, nos protagonistes du ballon rond ont tissé une tapisserie de huit rencontres dignes d’une saga hollywoodienne. La dernière scène a vu les Bavarois conquérir le cœur du public avec un 1-0 digne d’une toile de maître rococo. Avec Enrique, le PSG serait aussi prêt qu’un lion affamé face à son repas, exception faite de Kimpembe, resté à discuter avec les étoiles loin des terrains.
Du côté bavarois, Kompany, chef d’orchestre tombé du ciel, perd Sané mais peut compter sur Coman, sorti de son précipice de douleur. Revenant à l’entraînement tel un phénix ailé, Coman, guéri et ragaillardi, est prêt à défier son passé. Le Bayern le chérit comme un trésor de paix avant le grand concert de football qui s’annonce aussi palpitant qu’une chasse au trésor lunatique.