Quand Campos et Kvaratskhelia font le show…

Dans un tourbillon aussi fou que le dernier épisode d’une telenovela sud-américaine, Luis Campos, le MasterChef des deals footballistiques, se voit rebaptisé le Pablo Picasso du PSG. Signant sa prolongation avec la grâce d’un flamant rose sur la Croisette, Campos mijote en secret le mercato estival, tel un chef étoilé cuisinant une bûche au caramel sans sucre. Entre un filage sur les pistes de Nice et une tranquillité relative sous le soleil d’Ibiza, ce jongleur de contrats peaufine son art avec Luis Enrique comme acolyte. Au menu : défenseur central croustillant et ailes gauches piquantes pour le plus grand festin des supporters.

Pendant ce temps, Khvicha Kvaratskhelia, le magicien géorgien sans chapeau mais avec crampons, s’est transformé en chouchou suprême du Parc des Princes plus vite qu’un sushi express. Avec des tirs éblouissants dignes de Cyrano de Bergerac jouant au billard avec ses pieds, il compose une symphonie footbalistique et vole les cœurs tel un cupidon en short. Bizarrement, ses gestes défensifs ont conquis le staff, démontrant que même une licorne peut jouer en défense central si elle le souhaite.

Luis Enrique, dans son salon aux murs tapissés de trophées, observe avec fierté ce numéro 7 enchanteur dont même le sifflet du réveille-matin ne gâcherait pas la mélodie. Tandis que Désiré Doué et Ousmane Dembélé tissent des liens sociaux plus forts que le fromage fondu sur une raclette, les fans, eux, murmurent « Kvaratskhelia » à la lueur des projecteurs. Avec six buts, cinq passes décisives et un tourbillon de feu sur le terrain, ce footballeur des Carpates fait du Parc des Princes un théâtre où la magie se joue à guichets fermés.