Un départ parisien sur la pointe des crampons…

Dans le cirque sacrément dantesque du mercato, où les montagnes russes sont faites de billets et de promesses, Axel Tape a décidé de s’éclipser à la manière d’un ninja du foot, en toute discrétion. Un départ si furtif qu’il aurait pu demander à Harry Potter son fameux manteau d’invisibilité. Paris, la Ville Lumière, vient à peine de décorer la Tour Eiffel aux couleurs de la Ligue des Champions que notre jeune Axel poupougne vers l’Allemagne, prêt à en découdre avec la choucroute locale.

Non, Axel n’a pas oublié qu’il est Parisien, né en Bondyland et biberonné au charbon du PSG. Mais une proposition alléchante de Bayer Leverkusen semble avoir chatouillé sa fantaisie au point qu’il a décidé de parcourir la Ruhrplatz plutôt que de rester à papeuter le banc parisien. « Merci et au revoir! », a-t-il dû lancer, la voix tremblante et l’œil humide, avant de galoper à la vitesse d’un zèbre sous stéroïdes vers son avenir.

Les experts des grandes feuilles sportives, avec une loupe et un flair de détective, confirment un contrat fricoté de cinq ans avec le Bayer. Axel Tape, le prodige central aux jambes d’acier, est en train d’écrire un nouveau chapitre de sa jeune carrière loin des croissants et cafés parisiens. Que le conte de cette nouvelle aventure s’écrive avec autant de passion que le film que nous laisse le marché des transferts!