Les armes secrètes des Gunners dévoilées…

Pile à l’heure où le soleil parisien prendra sa pause méridienne, Arsenal débarque au Parc comme une troupe de théâtre en tournée mondiale. Après une victoire à l’aller qui fit tomber les Parisiens comme des mouches devant un tir à l’élastique, l’escouade londonienne se prépare au retour tel un chat sauvage qui aurait finalement trouvé son chemin hors d’un sac de papier.

C’est un festival de tambourins et clarinettes du côté des rangs d’Arsenal. Le jeune virtuose anglais, Myles Lewis-Skelly, alias « Le Ballerino des Tamis », a transformé sa douleur en une symphonie d’exploits sur le terrain. Et comme si les dieux du foot avaient décidé de lancer leurs dés de la fortune, Ricardo Calafiori revient dans la danse telle une marmotte de printemps sortant de son hibernation. Ce minet italien affichait un sourire radieux digne d’un carnaval de Rio lors de l’entraînement.

Cerise sur le gâteau ou plutôt, olive sur la pizza, Jurriën Timber fait son retour tel le phénix renaissant de ses cendres. Avec Thomas Partey prêt à écraser des montagnes en milieu de terrain comme Godzilla échevelé, les Gunners avancent sur Paris avec plus de troupes que dans un épisode de Game of Thrones. Préparez les popcorns, la dernière scène du théâtre des rêves se joue ce soir !