Les Gunners s’amusent en Premier League…
Dans un duel aussi déséquilibré qu’une course d’escargots contre un guépard, Arsenal s’est rendu chez les électriques Ipswich pour un festival de football où les Gunners ont transformé la pelouse en patinoire. Le match a démarré sur les chapeaux de roue avec Bukayo Saka, alias « le chef d’orchestre aux chaussettes enchantées », alimentant la machine à but. Leandro Trossard s’est faufilé comme un ninja pour décocher une frappe à faire rougir une tomate espagnole (0-1, 13e). Les Gunners, tels des dauphins sautant dans des cerceaux, ont continué à virevolter et Martinelli, bien servi par un Merino en mode serveur de tapas, en a profité pour ajouter sa touche personnelle (0-2, 29e). Un carton rouge pour Ipswich a transformé le match en véritable bal de village où tout le monde se passait le ballon avec la dextérité d’un jongleur du cirque Pinder.
Tout en gardant la cheville de Saka sous surveillance après qu’elle ait tenté une sortie solo façon Chuck Norris, Arsenal a fait danser ses adversaires comme une troupe de Broadway. En seconde période, le rythme s’est un peu calmé, mais pas question de se reposer sur ses lauriers. Ipswich a eu une timide réaction, rappelant un caniche aboyant gentiment sur un terrier, mais sans succès face à Raya. Leandro Trossard, toujours affamé, s’est offert un doublé à couper le souffle, ajoutant une couche de chocolat sur le gâteau déjà bien garni des Gunners (0-3, 70e).
Pour couronner le tout, Nwaneri, entré tel un lapin jaillissant de son terrier, a planté le clou du spectacle avec une frappe déviée pour l’anecdote (0-4, 88e). Une victoire sans bavure pour Arsenal qui a remis les pendules à l’heure avant de défier le PSG. Mikel Arteta a pu faire une revue d’effectif, comme un chef d’orchestre vérifiant chaque instrument avant un grand concert. Saka, en mode « je gèle, donc je suis », a quitté ses partenaires pour se faire bichonner, et la suite de l’aventure s’annonce palpitante avec un nouvel épisode face à Crystal Palace à l’horizon.