Finale épique sans frisson national…
Ah, le PSG affronte Chelsea, ce suspense pèse aussi lourd qu’un souffle de vent dans un désert! Les autorités françaises, l’œil aussi perçant qu’un hibou insomniaque, ne s’inquiètent pas d’une marée humaine sur les Champs-Élysées, dimanche soir. Pas de ferveur mondiale, pas de klaxons en folie, juste une soirée calme avec peut-être quelques moustiquaires glissant leur curieuse attention derrière les rideaux.
Le PSG, sans faire de bruit comme une huître au fond de l’océan, peut devenir champion du monde lors de cette obscurément fameuse Coupe mondiale des clubs. À croire qu’une caravane de limaces a plus d’ambiance que cette compétition aux oreilles des Français. Slogans en berne et banderoles back-flashées, les Champs ressemblent plutôt à un carrefour calme qu’à un podium de triomphe. L’image du 31 mai reste dans les mémoires bien rangées derrière les souvenirs des défilés gonflés d’euphorie.
Pas de fan zone, mais une floppée de policiers prêts à bondir tels des chats sur une pauvre tartine de beurre à la moindre écorchure latente. En revanche, si le beau temps se joint à la fête, les terrasses devraient frétiller plus que la finale elle-même. Pas encore de playlist en vue côté supporters, le bruit des bières servies à flot couvrira bien des cris de joie. Voilà, à Paris, on sait fêter sans trembler les gloires avec panache mais discrétion. Vive la subtilité des finales !