Un choc de football à épisodes incroyables…

Prenez vos popcorns et installez-vous confortablement, car ce mercredi soir, à 21h10 et pas une minute plus tôt, le PSG et le Real Madrid se donnent rendez-vous au MetLife Stadium de New York pour un face-à-face dantesque qui pourrait rivaliser avec la tornade du dernier film catastrophe d’Hollywood. Avec Chelsea qui attend déjà son partenaire de finale, il était question de savoir qui, du PSG ou du Real, tendra l’écharpe diaphane de la victoire dans ce décor de feu et d’étincelles.

Sous les ordres du maestro Luis Enrique, les Parisiens avancent comme s’ils chevauchaient des licornes sur un champ de pissenlits, privés de leur fidèle destrier Willian Pacho, contraint de brosser les gradins suspendus. Mais qu’à cela ne tienne! Lucas Beraldo enfile le casque et s’apprête à protéger le château fort aux côtés de son compatriote Marquinhos. Pendant ce temps, Xabi Alonso, entraineur jugé aussi stratégique qu’un joueur d’échecs par temps d’orage, doit se débrouiller sans son as de carreau Alexander-Arnold, absent faute de reine de cœur.

Le coup d’envoi, un acte héroïque en soi, a finalement été donné avec un petit retard de dix minutes, le bus des équipes s’étant livré à une parade amoureuse sur l’asphalte new-yorkais. Les régents du football mondial se retrouvent alors face à face, engageant un ballet aussi complexe qu’une recette de soufflé au chocolat en altitude. Bon match à tous, et que le meilleur gagne dans ce théâtre des rêves où le cuir tourne parfois plus rond qu’un frisbee en Alaska!