Les cartons rouges qu’ils n’oublieront pas…

Certains disent que le football est un art, d’autres voient une danse : celle entre le cuir du ballon et les crampons un peu trop engagés. Willian Pacho, lors de ce quart de finale épique entre le PSG et le Bayern, a décidé de transformer ce match en spectacle en piétinant sans vergogne la jambe de Leon Goretzka, un peu comme un artiste encombré lors d’une prestation de claquettes. Puis Lucas Hernandez, trouvant probablement que le drama ne suffisait pas, a ajouté la cerise sur le gâteau en distribuant un coup de coude à Raphaël Guerreiro comme s’il fendait une bûche de bois.

La FIFA, certainement à la recherche d’un peu de calme après cette tempête footballistique, a tranché. Deux matchs de suspension pour les deux pirates de rectangle vert! Il ne restait plus qu’à annoncer cette suspension avec le flegme d’un maître Jedi libérant ses Padawans. Et voilà nos deux héros recalés de la Coupe du monde des clubs, manquant les affrontements épiques contre le Real Madrid, la finale face à Chelsea ou Fluminense, pondérés à une distance mesurée du terrain.

Bien sûr, le PSG n’a pas tardé à exprimer son approbation. Les deux joueurs, Hernandez et Pacho, renvoyés sans ménagement pour embrasser un peu de vacances anticipées. C’est comme si les rouleaux de la chance s’étaient inversés, transformant les deux gladiateurs du gazon en touristes sur pattes avec tongs et lunettes de soleil. Parfois, même un carton rouge peut cacher un billet pour bronzer à l’ombre des palmiers!