La danse des titans version foot…

C’est le grand ballet des géants qui s’annonce ce samedi à 18 heures. Sous la lueur ardente des projecteurs de DAZN, le Paris Saint-Germain, armé jusqu’aux dents comme un chevalier du foot, s’apprête à croiser le fer avec le Bayern Munich lors du quart de finale de la Coupe du monde des clubs. Luis Enrique, dirigeant ce navire de gladiateurs, aligne presque tous ses guerriers. Seul le valeureux Presnel Kimpembe, frappé par la malédiction d’une semelle sournoise à l’entraînement, manquera l’appel. Ah ! Le cruel destin !

Dans les coulisses, la grande interrogation demeure sur la scène de l’attaque. Tel un jeu de chaises musicales, qui de Désiré Doué ou de Bradley Barcola séduira les augures et rejoindra le festival des canons aux côtés d’Ousmane Dembélé et Khvicha Kvaratskhelia ? Gianluigi Donnarumma, gardien intrépide et maître des portails, sera en poste, protégé par les murailles Hakimi et Mendes, sous la houlette de Marquinhos le capitaine ailé et Willian Pacho, mur de brique.

Sur le front mitraillé du milieu, nous verrons Fabian Ruiz renaître tel le phénix, épaulé par les artistes Vitinha et Joao Neves, prêts à composer la symphonie du milieu. Pendant ce temps, le Bayern, sous la houlette de Manuel Neuer, déploiera ses plans machiavéliques, déterminé à troubler la paix du Parc des Princes. Qui rira le dernier dans cette sage démoniaque ? Telle est la question qui tient la planète mercuriale du foot en haleine.