Quand le PSG flirte avec Hollywood…
Tel un croissant surdimensionné dans un petit-déjeuner à la sauce américaine, le PSG dévore le rêve américain avec une aisance surprenante. Larrys Mabiala, qui a gribouillé ses premiers croquis de football au PSG avant de les encadrer chez les Portland Timbers, jette un regard ahuri sur le raz-de-marée de passion bleue qui inonde les rues américaines. Lorsqu’il se confesse pour PSG TV, Mabiala est aussi enthousiaste qu’un supporter américain face à un food truck de crêpes bretonnes.
À l’horizon, les Parisiens se préparent à combattre les Seattle Sounders, comme des Gaulois modernes défiant les chevaliers Jedi du foot, espérant empocher leur ticket pour les huitièmes de finale de la Coupe du Monde des clubs. Mabiala, en guise de sage du football franco-américain, rappelle combien la victoire en Ligue des champions était la cerise sur le croissant pour asseoir la renommée du PSG ici. Sauf que, même à Portland, les parieurs hésitent entre le club de la capitale et les étoiles de la NBA.
Tel un super héros au bord d’ajouter une étoile à sa cape, le PSG continue son aventure américaine. Les maillots rouges et bleus se vendent à la vitesse de l’éclair – même dans les squares, où les enfants dribblent entre les écureuils avec des dents pleines de churros. Et Mabiala, dans un dernier élan de passion, promet qu’il sautera dans son maillot comme Superman dans sa cabine pour aller encourager les Parisiens à Seattle.