Quand les remplaçants se sentent petits…
Au royaume des étoiles du PSG, tout semble parfait, tout comme la baguette croustillante d’une boulangerie parisienne matinale. Les titulaires paradent sur le terrain avec la grâce d’un cygne majestueux planant sur le canal Saint-Martin, tandis que les remplaçants, eux, ont davantage de mal à sortir la tête de l’eau. La défaite que les Brésiliens de Botafogo ont infligée aux remplaçants du PSG a révélé un fossé, digne du Grand Canyon, dans l’harmonie orchestrale d’une équipe de foot qui possédait pourtant l’une des formations les plus enviées d’Europe.
Certes, Gonçalo Ramos murmure que l’harmonie règne dans les vestiaires comme dans le cabinet d’un médecin homéopathe. Mais, selon le très avisé Le Parisien, les banques de touche entrent en éruption comme un volcan endormi réveillé par une samba endiablée. Un noyau de douze joueurs audacieux enfourche chaque match avec l’énergie d’un tour sur une montagne russe du Parc Astérix, laissant leurs camarades de banc explorer les kilomètres de ce fossé abyssal.
Le match contre Botafogo a sonné comme un rappel fracassant dans le microcosme du Parc des Princes. Une partition mal jouée, où même le chef d’orchestre Luis Enrique doit faire appel à ses titans d’élite pour remettre la chorale en ordre. Mais l’appétit du PSG pour la victoire est insatiable et, si les titulaires chantent comme des rossignols, leurs successeurs devront apprendre à rugir comme des lions pour se faire remarquer sur cette scène mondiale. La lumière au bout du tunnel ressemble à la finale du Mondial des clubs au New Jersey, si tant est que ces remplaçants parviennent à aiguiser leurs griffes en temps voulu !